Lettre à l’inconnu
Ce soir je t’écris pour te dire que je t’aime – non... non ça va l’traumatiser si j’le dis tout d’suite... hmmmmm – ce soir, il fait nuit et l’astre blanc éclaire mon papier tel une bougie – non, il va trouver ça tro cucul... – ce soir est un soir comme les autres – ouais, c’est mieux – ou presque... presque parce que je t’écris alors que l’on se connaît à peine – niarf ! ça va l’traumatiser pour de vrai ! – ... pour tout dire on ne s’est parlé qu’une fois et c’était pour te demander une cigarette. Non c’est pas vrai je n’fume pas – boarf, le coup de l’humour à deux balles... un peu lourd ; tan pis ! – mais si je te disais vraiment pourquoi je t’ai parlé – hmmm, non, c’est pas comme ça... – toi non plus d’ailleurs ! – wouha ! constatation heureuse ! encore plus nul... – mais je t’aime – non ! « je ne fume pas mais »... mais quoi ?! – , c’était pour te demander si tu continuais l’art plastique – c’est bien (trop) soft, il sera pas trop choqué là ! – et tu m’as répondu – non... – et je m’souviens encore de ta réponse par cœur comme un môme de 6 ans de sa poésie – ah ouais, c’est pas mal ça – : « bah, ma sœur avait jamais fait d’art plastique et elle a commencé en Terminal et elle a réussi... » – que de souvenirs... la perm’ était presque vide !... presque... –. Je t’écoutais à peine, tes cheveux dans les yeux je distinguais à peine leur couleur – j’me rappelle encore la séquence émotion ! le cœur qui battait à la vitesse de la lumière ! – et puis je t’ai demandé : « tu veux faire chercheur ? », te voyant plongé dans ton bouquin, « ouais... ‘fin j’me renseigne » que t’as répondu et notre discussion c’est close. J’ai bossé dos à toi, tu t’es endormi, mais je ne m’en suis aperçu qu’en sortant – ouarg ! un gosse de 5 ans s’est endormi sur son labyrinthe ! 12 ans plus tard il s’est endormi sur son livre de recherche... c’est bô l’avenir – et tu rêvais... Lorsque je te croisais dans les couloirs – euh « croisais » ? non, « ai croisé » oui – Lorsque je t’ai croisé dans les couloirs, dans les temps – hmmm, non – dans la semaine qui a suivi – oui, c’est plus exact ! – tu me regardais – oui ! tu me regardAIS ! au passé ! – , certes bizarrement, mais un bizarre qui m’assurait que je t’avais marqué. Mais maintenant c’est fini – oh oui ! bien fini ! =( – , bel et bien fini... tu ne me regardes plus, tu ne me vois même plus ! je n’existe même plus ! tu es dans ses bras et ça pour... qui sait ?... bien longtemps... je t’aime. – mais cette lettre jamais tu ne l’auras, je t’aime trop pour te faire du mal et détruire ton histoire d’amour... JE L’AIME –.
Commentaires
alors dis toi que rien n'est perdu..crois en ma "vieille expérience" lol... Mon 1er grand amour est toujours là, nous sommes à 7000 kms, il a fait sa vie, j'ai fait la mienne, et pourtant on s'appelle 1 fois par an.. juste pour sentir qu'on est encore là.. quant on est jeune c'est vrai que l'on est vite passionné pour quelqu'un mais au final ce sont souvent des expériences pour mieux s'élever et après on comprend pourquoi cela s'est fait comme cela...mais bon là je m'égare.. mais à travers tes textes, j'ai beaucoup de sympathie pour toi..alors je n'aimerai pas que tu sois triste !.. bonne fin de journée
à vrai dire mes textes ne sont jamais des histoires... mais du vécu, du ressenti, du besoin... jamais fictionnels, si tu préfères.
Il faut toujours dire à la personne choisie qu' on l'aime même si tu penses que c'est trop tard...on ne sait jamais ce que la vie nous réserve.. et puis on peut aimer quelqu'un sans être ensemble.. mais bon, c'était juste une histoire ton texte ?..
chaque homme a son ideal quelque part , là, dans la nature qui cherche lui aussi son idéal!
tu la trouvera ta nidéal !!
moi pour apart je ne lai pas encore trouvé , mais sa ne mempeche pas de réver !
Toute ces choses qu'on garde pr soit ...Tout ces trucs qu'on devrait dire parfois ... et qu'on dit une fois qu'ils ne sont plus valides .... Cette peur ...alala des choses qu'on ne sait parfois jamais ...
Ca se trouve qqn t'aime , mais ça tu ne le sais pas ...
Qd c'est innaccessible faut-il abandonner ou perséverer jusqu"à avoir ce que l'on veut?
ah l'amour quand il n'est pas partagé, qu'est-ce que ça peut faire mal, j'en sais quelque chose !
ah; oui ça je le savais... en mm temps c moi k'ai écrit!
ba c un garcon paske ya des il!
ah?! fo m'dire pass ke mm moi j'c pa...
...
moi je c a ki aurai du etre adressé cette letre!