Ils installent d'abord le sol pour que les limites soient bien fixées
Puis ils construisent les murs pour nous encercler
Et puis un plafond pour que le tout soit refermé
Posent une porte et des fenêtres sécurisées
Pour que la fuite ne reste que désirée
Et la lumière est installée
Quelques objets sont importés
Les parois blanches sont décorées
On se leurre à imaginer
La vie dans sa plus grande vénusté
Parce qu'on a déjà oublié
Que dès tout petit elle nous a poignardé
Comme si l'on avait pu cicatriser
D'une blessure infectée
Alors on se hâte de chercher la clé
Pour ouvrir cette maudite porte scellée
Et soudain on croit apercevoir la liberté
Aussitôt à la fenêtre on va se précipiter
Pour se heurter de nouveau à la dure réalité
Et ne plus jamais négliger
Que le seul espoir de s'en tirer
Sera toujours de rêver...
Commentaires
C'est magnifique... °°
ouai je comprend !
moi-même en personne. en fait quand c'est pas moi j'essaie de citer mes sources un maximum.
en fait c'est pas les parents , mais c'est notre société, c'est-à-dire que même les parents en sont prisonniers même le plus riche, même le plus pauvre, même le plus con, même le plus intello... tu vois?
la vie, la société... prisonnier de tout ça jusqu'à ta mort...
les premiers vers me font penser au parents !
mais je crois que cest plus complexe que sa !
cest toi qui la ecrit??