VEF Blog

Tout le monde dit « bientôt », sans que je ne puisse m’empêcher de dire « jamais ». Je ne sais pas pourquoi. Vous savez, parfois, il y a des choses qui ne s’expliquent pas. Ou plutôt qu’on ne s’explique pas. Les feuilles brûlent sous les rayons du soleil, le vent souffle dans ces rayons, la pluie pleure dans le vent, et… le vent brûle encore. Un souffle trépident vous chatouille l’épiderme, ça picote, mais pourtant vous ne pouvez vous en passer. C’est la douleur. Comme si l’être humain se complaisait dans le malheur, le malaise, le mal-être, la souffrance, l’irritation. Et qu’il ne pouvait pas trouver paix dans le bonheur, le bien-être, la douceur, le plaisir, la caresse. Pourquoi? Encore quelque chose que l’on ne s’explique pas. Quand le bonheur vient nous chatouiller les pieds et nous faire sourire, voir même nous faire rire, on lui ordonne d’arrêter, on joue les rabat-joies. En fin de compte, on a peur ; peur de ce bonheur parce qu’on croit le savoir éphémère, fragile et sans avenir. Alors que la déprime est quelqu’un qu’on voudrait voir disparaître mais duquel on se conforte d’être proche. L’esprit contradictoire de l’Homme est un chemin en bordure de route, longé par les ronces. La route est droite et simple. Les ronces compliquent la marche. Simple et compliqué. Et le jour où l’être humain tente une traversée de cette route, il prend un risque, plus ou moins conscient. C’est un moment fatal. Ou il perd tout. Ou il gagne tout. Alors pourquoi tant de risques? L’homme est un être aux multiples questions sans réponses.